Les jeunes du mouvement du 20 février ont voulu mettre leur griffe sur cette nouvelle manifestation, convoquée par la Coordination locale d’appui au mouvement du 20 février (CLAM20F) à 16 h sur la grande place de Bir Chaïri à Bénimakada (en face du cinéma Tarik).
Aussi, se sont-ils présentés sur les lieux, deux heures avant son commencement, pour nettoyer la place, sous le regard des autorités qui ont observé de loin le déroulement de cette manifestation non autorisée, sans intervenir comme ils l’on fait brutalement le 6 mars dernier au même endroit.
Plusieurs centaines de personnes ont répété pendant deux heures des slogans concertés au sein de la CLAM20F : ‘’Ahhh…Ahhhhh…Hadi sarkhat achaab’’ Ahhh….Ahhhhh….C’est le cri du peuple… Amendis dégage…Dignité, liberté, justice sociale….Pacifique pacifique, ni Makhzen ni sujets…
Les autorités locales, qui semblent avoir pour nouvelles consignes de laisser manifester, ont pu se rendre compte de la sorte que rien de ce qu’elles ont voulu faire croire à l’opinion publique à travers une certaine presse n'avait convaincu.
Le sit-in s’est déroulé dans une ambiance presque festive, dénotant le sens de responsabilité des organisateurs, des jeunes du 20 février et de tous ceux qui les appuient
Signaler enfin la présence de nouveau de cette banderole avec l'image du cheikh Mohamed El Fizazi, brandie par ses proches, réclamant la mise en liberté de l'un de ceux qui ont été condamnés à trente années de rréclusion criminelle, comme étant des instigateurs et des auteurs intellectuels des attentats deu 16 mai 2003 à Casablanca.
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